Un peu de repos pour une fille... [libre]

Invité

« Inutile ! »

C’est à ces quelques mots que Foly avait éveillé ses pouvoirs de Maitre lors de sa formation dans le dojo où il avait passé sa vie. Il se rappelait sa rage, il revoyait l’herbe des plaines dansaient sous le vent de sa colère, le ciel se couvrir de ses larmes. La colère de la part du Rakan Niôken était la chose qui l’avait rendu craint au point que l’espèce humaine préféra l’oublier jadis, l’enfermant dans l’Oural où ses pratiquants avaient jurés fidélité à une espèce de Dieu, partageant sa peine et acceptant le fait d’être maudit avec lui. C’était aussi le serment que tout pratiquant faisait lorsqu’ils commençaient leur formation. C’était la réelle raison pour laquelle on disait que ceux qui utilisaient cet art étaient considérés comme des démons, à cause d’un empereur qui se prétendait un droit divin, qui prit peur en voyant le massacre qu’un simple homme pouvait faire à l’aide de ses poings. Une phrase qui revenait souvent, une espèce de prière chez eux, pour montrer que cette punition n’était pas si grave que ça.

« Je n'ai besoin ni de gloire, ni de lumière. La seule chose que moi désire est la victoire de mes poings ! »

En effet, la seule chose qu'ils désiraient été plus de force. L'art lui-même ayant été baser dans le but de défier les dieux et leurs règles que certains trouvaient injustes. Cela consistait de n'avoir besoin de rien, juste de quoi survivre et de pouvoir se protéger et les créatures qui vivaient à l'époque dans l'Oural était terrifiante, puissante, mais les maitres du Rakan Niôken avait réussi à les défaire sans avoir besoin d'arme civilisée. Ils ne voulaient pas de guide, simplement vivre comme ils le voulaient, d'où la description de Foly. Il n'y avait personne pour donner des règles, le seul moyen de se faire obéir était la violence et elle avait été de nombreuse fois étouffée. Là-bas, ils parlaient sans se donner d'ordre, juste des propositions, on pouvait alors voire un Ordre pur, de véritable gentleman. Mais il y avait une chose qu'on ne supportait pas là-bas, la faiblesse, elle était la seule chose qui forçait un homme à se mettre à genoux et le seul moyen de recevoir des ordres, la faiblesse était ce qui tuait leur Ordre si parfait et voilà pourquoi les pratiquants du Rakan Niôken ne montrait que rarement des émotions négatives.

Grandir ainsi, vivre toute une vie sans avoir le droit de verser des larmes, se faire frapper car c'était une faiblesse. La force et la violence était une aide, cela pouvait rendre plus fort, mais malgré tout, Foly était resté dans une certaine position désavantageuse et sa propre mère l'avait envoyé parmi les "faibles" pour qu'il y trouve une place et devienne à son tour fort en apprenant un peu mieux la réalité des sentiments. Ici, il pouvait pleurer sans risquer les coups mais il se sentait envahir par la faiblesse qu'il avait apprit à détester, cela l'aidait, cela le faisait réfléchir et c'était vrai qu'il en était ressorti plus fort.

Foly - "Les sentiments nous affaiblissent et nous freinent... Vous êtes triste d'être loin de chez vous, non?"

Il tournait la tête vers Matsumoto, le visage neutre, les yeux secs, un regard noir, profond et glacial.

Rp fini ?

Ben euh ouais, vue que j'ai pu Rangiku =/
et que j'avais pas d'inspi du tout x-x

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