Anàrion, suivi d'Elisabeth, arrivèrent devant le dortoir n°7. Ses ailes frissonnèrent.

- C'est là ...

Il ouvrit la porte, laissa passer Elisabeth et entra dans la grande chambre où il y avait plusieurs lits, dont plusieurs étant déjà occupés, et où il n'y avait personne.

- Quel lit t'intéresse le plus ?

Ink sauta de la valise sur laquelle il été perché et se rua vers le lit qui était le plus proche d'une des fenêtres et se mit à gratter contre la vitre. Anàrion leva les yeux au ciel et soupira. Le choix de son griffon était le même que le sien : toujours un lit proche d'une fenêtre. Sauf que son griffon ne laissait jamais le choix aux autre personnes ...

- Je crois qu'il a déjà choisit mon lit ... dit-il en souriant. Ça ne te dérange pas que je prenne celui-là ?

Il s'approcha du petit griffon, lui chuchota quelque chose à l'oreille et Ink se calma aussitôt, se posa sur le lit qu'il avait choisit et s'endormit sur l'oreiller. Anàrion se retourna vers Elisabeth, plantant ses beaux yeux bleus dans les beaux yeux bleus d'Elisabeth.

- Alors ? Tu as choisit ?

Elisabeth avait choisit son lit et paraissait s'intéresser à celui qui les séparait. Anàrion l'examina discrètement : il livre était posé dessus, sur le marque-page était écrit "Missa". Son corps frissonna quand une pensée lui vint à l'esprit : il devrait faire la connaissance des autres personnes qui dormaient habituellement ici ... Il ressentit une légère angoisse.

Il se mit à défaire sa valise, rangeant ses quelques affaires dans son armoire, plaçant son réveil sur sa table de chevet, sortant des jouets à chat et une vieille couverture bleue qu'il posa par terre près de son lit, etc.

Il sortit un porte bougie et mit une bougie dedans. Il s'approcha de la mèche et murmura :

- Aiya Nàr ! Une flamme surgit et la mèche s'alluma, il se redressa et ajouta, un sourire aux coins des lèvres : Hanta !

Il continua à vider sa valise. Il disposa ses différents stylos sur son bureau dans un pot à crayons. Il y avait toutes sortes de stylos : du bic en allant jusqu'au fusain et en passant par le feutre à pointe fine. Il s'était acheté tous ces stylos grâce à ses petites économies, ils lui étaient nécessaire pour dessiner. Puis une fois celle-ci vide, il la rangea. Il ne possédait pas grand chose, sa famille d'accueil ne lui avait que prêté les objets dont il avait besoin dans leur maison, mais tout ce qui était ici était véritablement à lui.

Anàrion s'assit sur son lit, sortit un calepin de feuilles blanches et un crayon à papier, commença à regarder ses dessins, puis d'un coup se ravisa et le rangea, se rappelant qu'il n'était pas seul. Il regarda sa table de chevet et regarda celle des autres. Sur la sienne, il n'y avait qu'une lampe et un radio-réveil, pas de photos. Qui aurait bien pû être sur ces photos ?

Il ramena ses jambes devant lui, posa sa tête sur ses genoux et regarda dehors, oubliant alors la présence d'Elisabeth. Il appercevait le ciel bleu, les nuages, les oiseau qui virevoltaient dehors, comme s'ils l'appelaient. Instinctivement ses ailes se mirent à bouger doucement. Le regard dans le vague, Anàrion oubliait la pièce dans laquelle il était ... il avait déjà la tête dans les nuages.

Je rangeais mes affaires oubliant un peu la présence de Anarion. Mes pensées se dispersèrent un peu partout, je repensa a pas mal de choses. Je finis de ranger mes affaires et m'assit sur le lit, face a une fenêtre. Je ferma les yeux et respira lentement. Je sourie doucement, un fin sourire, petit mais qui était quand même là, présent. Finalement je rouvris les yeux et tourna la tête au moment où Anarion faisait apparaitre une flamme, un de ses pouvoir sans doute. Je me tourna totalement de son coter et demanda.

-Tu es presser de rencontrer les autres ?

Moi je ne savais pas vraiment c'était compliquer avec les autres. Enfaite les humains me rejeter souvent alors que les vampires m'accepter, ironie vue que j'aimais les humains et détester, peut être moins qu'avant mais quand même, les vampires.
Je le regarda. Anarion était peut être androgyne mais quand on connaissez son véritable sexe, il était assez même très beau. Je souris a ses pensées et revint a la discussion.