Une fille est allongée sur un lit d'infirmerie, depuis plusieurs heures. Des heures qu'elle ne montre autres signes de vie que celui de respirer et continuer à faire circuler l'hémoglobine dans son corps. Mais attendez voir! Rapprochons nous... Mais, mais... Elle bouge, oui, cette fille qui a été retrouvée nue aux alentours de minuit par une infirmière. Elle... ses paupières bougent ! Tiens, ses yeux s'ouvrent...Il était temps, il est quand même 10 heures et demi du matin!

*Mais qu'est-ce que je fais ici? Qui suis-je? Pour...Pourquoi suis-je là...Ce n'est pas normal... Enfin voyons, je veux savoir... Mais que...*

J'ouvre mes paupières puis finis par ouvrir totalement mes yeux. Je regarde autour de moi, j'ai l'impression d'être dans une salle d'hôpital... Je me tâte le corps pour vérifier si je n'ai pas de blessure. Non... Rien, puis j'arrive à mon cou ou se trouve un collier sur le quel est pendu un pendentif. Je le décroche pour le regarder. Sur une petite sphère de jade il y a gravé, en argent, cinq lettres : Kuroe, je remet le collier de façon à ne pas le perdre. Ca doit-être mon nom, de toute manière, ce mot me plaît. C'est finalement en me levant difficilement que je m'aperçois que j'ai mal au crâne, comme si j'avais pris un coup sur la tête. En fait, je crois bien que je m'en suis pris un, de coup sur la tête, je sens un bandage recouvrir mon crâne. Voyons voir comment celui-ci est large: je porte ma main au dessus de ma tête pour la tâter.

-Ouch !...

Je dois avoir une sacrée bosse dis-donc... Mais où suis-je ? J'enlève d'un mouvement du bras le fin tissu qui me servait de couverture et me rend compte que je suis nue. Mince ! Tiens, accrochée au mur il y a une espèce de tunique de patient verte pâle, bon, on va faire avec. Je me lève en basculant un peu de droite à gauche puis arrive au vêtement que j'enfile rapidement. Je vais vers la porte et l'ouvre. Je me retrouve dans un grand couloir ou, au devant et aux côtés de la porte de ma chambre se trouve peut-être vingt portes pareilles. Je... Mais où suis-je ?
Soudain, des bruits de pas surviennent mes oreilles de loup se dressent. Tiens, j'ai dit... de ... loup ????!!!! C'est au même moment que je vis une queue brune foncée voir noire remuer derrière moi.

-AH !!

Et me voilà qui me fait peur toute seule mais... Des images défilent dans ma tête, je me vois, à 10 ans, me faire mordre puis, à 11 ans, des oreilles et une queue font leur apparitions. Et je me vois, me transformer involontairement et irrégulièrement en loup. Maintenant je me souviens, je suis une fille louve... Tout cela me fait tourner la tête, je vacille puis tombe, j'entends encore les pas se rapprocher mais je suis trop K.O pour bouger.

[Je tiens à préciser que l'amnésie de Kuro n'est que 'partielle': Elle lui a effacé tout souvenir de sa famille mais elle se souvient de ce qu'elle est et de tout ses cours, elle est même très intelligente, 13 ans et au lycée!]

Kuroe se laissa consoler, elle prit le mouchoir que Rei lui offrit et se frotta le bord des yeux avec pour essuyer ses larmes qui revenaient sans cesse. Elle était sans défense, sans passé. On peut-être aveugle, sourd, muet, mais on a un passé, des souvenirs, des amis, une famille...

Je me laissais aller, ça faisait du bien, pleurer un bon coup. Ils étaient tous' comme moi' ? Mais comment croire en la compréhension de chacun sans les connaître. Comment être sûre d'être à l'abri de tous danger au près de ses camarades? Rei se présenta. Jeune ?? Et attendez, deux minutes. Mes oreilles se dressèrent vers le ciel.

-Surveillant ?

La boulette... Pleurer dans les bras du pion... Quelle conne ! J'y aurais jamais pensé... Un surveillant de l'âge du tiers des élèves... J'étais assez gênée... Mes oreilles se couchèrent sur le haut de mon crâne et mes joues rougirent.

-Pardon...

rei sourit et doucement enlève sa main de sur la jeune fille et dit d'un voie douce et consolatrice qu'elle était forte et qu'elle ne devait pas s’inquiéter pour rien que ce lycée était habituer à voir des gans pas comme les autres. De plus il rajoute qu'elle se fera des amis parmis eux...

"il y aura bien sur des idiots parmit eux c'est sur.. Mais tu trouvera toujours un ou des amis cool avec toi qui t'aimeront comme t'es et qui te changeront les idées. Crois moi..."


(dsl c'ets court mais pas d'inspi)

Peut-être que je me ferais des amis. Peut-être, c'était lui le problème, ce Peut-être, semeur de trouble, de doute, d'hésitation, marque de non assurance. Va te faire foutre Peut-être ! J'étais toujours assise sur mon lit. Enfin, mon lit... Plutôt "Toujours assise sur le lit." Pourquoi était-il si gentil? Pourquoi était-il si réconfortant? Pourquoi étais-je si naïve? Pourquoi est-ce que je me laissais si facilement avoir? Qui me disait qu'il n'était pas mal intentionné? Je m'allongea sur le lit, tournée vers Rei, reprenant sa main qui me réconfortait tant. Pourquoi est-ce que j'étais si faible? Pourquoi est-ce que je me laissais avoir? Pourquoi me laissais-je charmer par n'importe qui? Je suis un animal qui s'est laissé mettre en cage, une bête rare et naïve qui se fait admirer, charmer par quelques mots... Je suis ... si décevante ! Je ferme les yeux et resserre un peu plus la main du surveillant. Je ne trouve rien à dire, je me déçois, je fais honte à moi-même.

-Je suis bête...

[Désolée pas d'inspi' moi aussi X-x ]

J'étais toujours allongée sur le lit, le corps et mon regard tourné vers le surveillant. Cette fois-ci, c'était lui qui avait pris ma main, essayant de me consoler. Je n'allais pas rester ici... Je me leva, laissant mes jambes pendre dans le vide, je posa mes mains sur mes genoux pour me soutenir. La tête penchée vers le sol. Mes oreilles pendaient vers l'avant, je me pencha un peu et mon visage frôla le sien. Je sentis sa respiration, régulière, calme. Puis me redressa, je m'étira et des bruits de craquements provenant de mon dos purent se faire entendre. Je fis en sorte de sourire pour que Rei ne s'inquiète pas, du moins, si il s'inquiétait pour moi...
Je descendis du lit, posant mes pieds au sol. A côté du garçon, j'étais petite de peut-être 20 cm de moins. Je regarda le surveillant, quel regard profond il avait, un regard... assez... nan rien. Et puis après tout, j'en avais envie. Je me jeta dans les bras du jeune homme. Je posa mon visage sur son buste, mes mains dans son dos et me remis à pleurer comme tout à l'heure. Pleurer, plus de joie que de tristesse, malgré qu'il y en ai un peu qui se glisse dans mes larmes qui venait de nouveau mouiller le T-Shirt du jeune homme.

-Me...Merci !! ...

Ce mot, je pus le dire en pleurant, il ressemblait à celui d'un enfant, venant de tomber et qui criais "J'ai mal" à sa mère lorsqu'il venait lui montrer la fameuse égratignure. Mes oreilles étaient couchés sur le haut de ma tête, mes yeux étaient fermés et ma bouche ne cessait de s'ouvrir et de se fermer pour laisser sortir mes pleurs. Ma queue ne bougeait plus "d'un poil". Je m'agrippais de plus en plus au tricot du surveillant, refermant mes poings dessus. Mes joues étaient trempées, je n'arrivais plus à m'arrêter, ça faisait tellement de bien, de dire merci, de pleurer de joie. Ressentir un peu de bonheur en soi, effectivement, ça me faisait beaucoup de bien. Mais je ne le connaissais pas, il allait peut-être mal réagir finalement, peut-être m'avait-il consoler juste pour le "fun". Il était surveillant et moi élève, je n'avais rien à faire dans ses bras, à pleurer, c'était à mon père ou à mon grand frère de m'offrir son corps pour pleurer. Mais comment faire si on en a pas ? Ou du moins, qu'on ne les connaît pas, les reconnaît plus ? Je ne prenait même pas le temps de penser à tout ça, ça m'aurait fait de la peine de penser à ma famille inconnue, et là, je profitais pleinement du peu de joie qui m'envahissait. J'en avais besoin, j'en avais besoin de ça pour vivre... du bonheur, du réconfort, de ressentir, de rire, de vivre.

[Rei est géant il est plus grand que ma mère, j'imagine déjà O_o]