Très tôt ce matin, on m’a réveillé pour me pousser dans le fond d’une petite cage. Cette cage était tellement petite que mes griffes en dépassaient tout comme ma queue. J’étais tellement comprimé dans ce petit espace que j’avais de la difficulté à respirer, ce qui ne semblais pas déranger les personnes qui s’empressaient de déplacer la cage comme l’avais dit la jolie femme à la robe rouge.
Elle avait un collier orné de diamant qui s’agençait avec sa bague de mariage. Elle l’avait toujours à son doigt, voulant faire envier tout son entourage. Elle avait tout l’argent qu’elle voulait ainsi que toutes les choses qu’elle désirait. Elle marchait comme une reine et son mari était toujours à ses pieds. Celui-ci faisait tout ce qu’elle voulait. Si elle lui demandait un poney, il lui achetait le poney qu’elle désirait. Si elle voulait voir quelqu’un mourir, il exécutait sa demande. Si elle lui demandait de garder un monstre pour rire de lui en permanence, il le faisait. Évidemment, je suis se monstre en question.
Mais celui-ci ne donne pas sa place. Il est aussi hypocrite qu’elle et même plus. Il fait le petit facile à manipuler devant elle, mais il est cent fois pire que cette folle. C’est lui qui lui à mit en tête de me garder malgré ma ‘’déformation’’.
Et oui, si vous n’aviez pas encore compris, je suis un enfant de 16 ans ayant une déformation. J’ai une queue de chat, deux oreilles pointues et poilues ainsi que deux énormes mains avec des griffes capables de tout trancher sur leurs passages. En plus de ses déformations apparentent, je n’ai qu’un œil aussi rouge que le sang. J’ai le trou pour avoir l’autre œil, mais celui-ci n’est pas présent. Et, finalement, j’ai deux canines capables de déchiqueter la viande.
Bon, revenions ou nous étions rendus. J’étais inconfortablement dans une cage, me demandant ce qui se passait, puis, elle se leva. Quatre hommes vêtus de noir était à chaque coin de la cage. J’ai peut-être un peu l’apparence de ce que nous appelons un chat, mais j’ai une taille normale d’humain. Je continuais à faire l’innocent regardant partout autour de moi. En fait, de ce que je pouvais en voir. Mon regard se fixa sur cette femme au côté de cet homme. Les deux sautaient pratiquement sur place. La cage avançait en direction des deux amoureux avançant eux aussi.
Nous arrivâmes finalement à une porte. Celle-ci était barricadée. L’homme demanda alors aux autres de se taire dans un énorme cri. Ceux-ci s’exécutèrent. J’entendis un petit chuchotement qui venait de la femme vêtu de la robe rouge. Puis, un ricanement sadique se fit entendre par les deux amoureux. La porte s’ouvrit enfin. Je vis pour la première fois l’extérieur dont m’avaient parlé quelques-unes des servantes de mes possesseurs. J’entendais de nouveaux bruit tous aussi plus beau et clair les uns que les autres. Il y avait cette énorme lumière que l’on appelle soleil. Mon réflexe premier fus évidement de fermer mon œil, puis mon second fus de m’émerveiller de ces merveilles que je n’avais jamais vu auparavant. Je voyais quelques arbres aux pieds de la pelouse verdoyante. Je pouvais apercevoir quelques fleurs aux couleurs tout aussi resplendissantes les unes que les autres. Puis, je vis cette grande voiture connu sous le nom de limousine. Elle était noire. Puis, je vis un homme à l’apparence lugubre au volant de celle-ci. La cage arrêta à cet instant. C’est alors que l’homme et la femme se firent face.
-Nous allons enfin nous débarrasser de ce monstre! Je suis si contente. Mais, je n’aurai plus celui-ci pour me sentir encore plus supérieure aux autres. Aller, dis-moi que tu me trouvas quelqu’un d’autre à humilier, aussi imbécile que celui-ci!
-Évidement, chérie. Je ferais tout pour te satisfaire. J’ai déjà quelqu’un qui ferait bien l’affaire.
-Oh! Mais quel gentleman!
L’homme fit un sourire à sa femme remplis de reconnaissance, puis détourna son regard vers moi. Son expression faciale était passée d’heureux et amoureux à dégoût, et cela qu’en quelques secondes. Il s’approcha un peu de la cage, et ainsi de mon visage partiellement caché par des barreaux. Il me cracha au visage. Étant incapable de bouger, je ne fis que fermer les yeux lorsque je vis ses intentions, puis les rouvrirent par la suite.
-Sale pourriture! Tu as saccagé nos vies, mais bientôt, tu n’existeras plus dans nos vies. Tu te seras envolé. Eh, au juste, pourquoi je te dis ça? Tu ne comprends rien.
Il détourna son regard pour voir sa tendre femme. Les deux se mirent à rire, me laissant toujours dans la cage avec un crachat dans la figure.
Pour l’instant, je n’avais qu’une envie : sortir de cette cage. Mais non, les quatre hommes me placèrent dans la limousine, puis mes deux ingrats de parent firent de même. Il avait encore plein de chose à dire dans ma face. La voiture a roulé pendant près de deux heures, puis s’est finalement arrêté. Cela faisait deux heures que je les entendais dire des choses à mon sujet tous aussi déplacé les unes que les autres. Deux heures que je respirais la même aire dans ma petite cage. Je me suis dit que nous étions dans une ville et qu’il y avait encore un de ces panneaux avec de drôle de couleur, mais on prit la cage et la sortit de la voiture. Je vis alors cette énorme bâtisse devant moi. L’œil et les oreilles grands ouverts, Je regardais chaque détail et écoutais tous les bruits qu’il y avait. Puis on déposa la cage au sol. On l’ouvrit finalement. J’hésitai avant d’en sortir, puis m’aventurai dans le nouvel endroit. Lorsque je fus sortit, la voiture fila à toute vitesse, me laissant seul devant cette bâtisse.
Étant seul dans ce nouvel environnement, je ne savais pas quoi faire d’autre que d’explorer du regard les lieux. J’apercevais plusieurs choses pour la première fois comme les oiseaux chantant si joliment, des arbres fiers montrant avec fierté leurs feuilles en abondance, ces fleurs étant de multiples couleurs et, ce que j’ai le plus aimé, cette bâtisse qui se dressait devant moi. Au départ, j’hésitai à m’approcher de celle-ci, de peur de me faire électrocuter par des barrières invisibles. Évidemment, je dis cela puisque se serais le genre de chose qu’ils auraient pu me tendre pour rire de ma naïveté. Mais bon, je devais y aller même si c’était pour me ridiculiser devant eux. Après tout, je n’avais rien d’autre à faire. J’approchai tout de même sur mes gardes. J’ai même pensé plusieurs fois de lancer un bâton vers l’établissement pour ne pas me faire attraper, mais je devais être innocent, comme toujours.
J’ai finalement pénétré à l’intérieur de cette plutôt grande bâtisse. Dès que je suis entré, quelqu’un est venu à ma rencontre.
-Les cours sont déjà commencés, veuillez-vous diriger à votre cours sur le champ.
Ne sachant pas quoi faire, je me dirigeai vers un endroit quelconque, espèrent tomber sur quelques choses qui pourraient m’aider à me retrouver, puis, je me rappelai qu’il avait parlé de ‘’cours’’. Cela voulait surement dire que j’étais dans une école, mais la question que je me posais le plus était : «Pourquoi mes parents m’auraient apporté dans une école?». Puis, je me suis souvenu que l’homme m’ayant demandé de me rendre à ‘’mes cours’’ n’avaient pas eu de dédain devant mon apparence plutôt différente des autres. Je ne me suis pas attardé sur le sujet, puis continuai à avancer dans les couloirs, espérant toujours trouver quelque chose pour m’aider. Ayant fait partiellement le tour du bâtiment, je sortis à l’extérieur.
Ébloui par ces nouvelles choses, je suis resté quelques minutes à regarder le ciel et les arbres. Puis, je décidai de me lever pour essayer de retourner chez moi. Et oui, je devais y retourner pour pouvoir manger et me loger. Je n’aimais pas ma vie là-bas, mais j’y étais pratiquement obligé. Puis, après avoir fait quelques pas, j’aperçu non loin de la bâtisse un autre petit bâtiment. Je décidai donc d’y aller pour trouver peut-être ce que je cherchais. Quelques secondes passèrent avant qu’un homme vienne à ma rencontre.
-Hey! T’es le nouveau?! Boris Sheshir, c'est ça? Allez, on t’attendait.
Je lui fis un signe de oui puis le suivis. Sans trop savoir où il m’emmenait, je le suivis. J’arrivai finalement dans une grande salle où plusieurs autres jeunes étaient en train de jouer avec des ballons de toutes les couleurs. Ces ballons me faisaient penser à de grosse balle de laine se lançant dans tous les sens. Sans me soucier des autres, j’en attrapai une en plein vol, trop excité pour à redéposer. Je me lançai sur le sol, puis commençai à jouer avec celle-ci. De pratiquement toutes les positions possibles, je la faisais sautiller entre mes mains, n’ayant toujours pas d’expression faciale. Cela ne faisait qu’une minute que j’étais entré que je me croyais déjà seul. Puis, vins ce gros silence et cette voix me demandant de sortir. Je relevai les yeux de ma ‘’balle’’, puis vis cet homme me montrant la porte par laquelle j’étais entré une minute avant. Je me relevai, fis tomber la balle, baissa la tête honteusement et me dirigeai vers la porte.
Je sortis finalement, me demandant pourquoi on m’avait sortis aussi vite de cette salle. Ne sachant pas trop où aller, je me suis assis à côté de la porte en pensant à plusieurs choses. La chose sur laquelle je me questionnais le plus était le fait que mes parents m’aient abandonné ici, sans aucune raison. Évidemment, ce n’étais pas une chose que je n’aurais jamais pensé qu’ils pourraient faire, mais je me demandais plutôt pourquoi ils m’avaient abandonné devant cette école, où personne ne semble remarquer quelque chose anormal chez moi.
*Hors rp -> =D Voilà l'intro que j'ai pondu (: (je sais que le titre est merdique U.U''' C'est un détail) =D *
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Sujet: Où suis-je? (Pv William Eastwood) 
