Premier cour de sport. ( PV Foly )

Invité

C'était vrai, elle l'inquiétait et ce sentiment semblait réciproque. Le cours se passa par la suite comme d'habitude, Foly se mettant sur un coin, notant dans un carnet ce qu'il remarquait chez les élèves, les évaluant et se levant quelque fois pour les corriger, mais avec une certaine gentillesse, comme s'il était enfin calmé. Il se passa au total un peu prêt une heure et demi avant que le cours soit fini, tous semblaient fatigués et Foly remettait ses affaires tranquillement, ayant déjà rangé son chariot à l'endroit où il devait être. Il levait les yeux sur une horloge, bientôt la fin de sa journée et il soupirait à l'idée de devoir dormir avant de retourner guerroyer. Guerroyer, il disait cela comme si c'était une guerre, la seule guerre qu'il avait vécu avait été entre le Rakan Niôken et une autre école. Cette compétition, cette peur primitive de mourir qui provoque la montée d'adrénaline pour vous rendre plus fort, magnifique corps qui savait répondre lorsqu'il le fallait. A ces souvenirs qui remontaient, Foly eut un petit rire, retournant dans le gymnase et allant remplacer la planche qu'il avait détruit au début du cours.

Une fois chose faite, il regarda les élèves par la fenêtre qui partait surement pour aller en ville. La fin des cours... Foly voulait encore s'entrainer, seul dans cet immense espace, il y avait de tout pour l'entrainer, du moins, sa souplesse et autre domaine qui ne dépendait pas seulement de sa force. Pour ça, il y avait la salle de musculation. Il commença donc à faire des enchainements, provoquant des courants d'air dans la salle par ses simples gestes qui étaient souples, élégants et puissants, c'était une performance digne d'un des plus grand maitre du Rakan Niôken qui ait vu le jour, un des plus puissant représentant de cet art qui se nommait en millénaire. Il fit ce genre de chose jusqu'à entendre un bruit de pas, de sentir une présence, qui lui fit arrêter toute chose. Il soupirait et tournait la tête vers Emiko, s'avançant d'un pas lent pour s'accroupir, afin d'être à son niveau, voire même un peu plus bas, comme pour la mettre en confiance.

Foly - "Qu'est-ce qui ne va pas? Pourquoi t'es-tu arrêté dans l'effort comme ça tout à l'heure?"

Invité

« Je l'ignore, Mrs... »

Mensonge.

« Je ne sait pas ce qui m'arrive, les choses se chamboulent dans mon esprit... »

Mensonge.

« J'ai mal à la tête, Mrs... »

Men... Je m'évanouis. Exprès? Non, sûrement pas. En effet, j'avais mal à la tête.

« Mrs... » Tremblement de lèvre. Je frissonnai & perdit l'équilibre. Je perdit connaissance également. Mais qu'est-ce que j'ai fait?! Je suis
Stupide.

Invité

Elle se moquait de lui, il en avait l'impression. Elle parlait de son esprit, Foly n'avait jamais eu cette impression et voilà qu'elle lui disait qu'elle avait mal à la tête. Il soupirait en s'apprêtant de lui dire d'aller voire des surveillants pour qu'ils lui donnent quelque chose pour soigner ça mais elle commençait à trembler par endroit et cela attira son attention. Il restait neutre, la rattrapant simplement dans ses bras comme si rien n'était. Elle était visiblement inconsciente, encore un signe de faiblesse ou bien, une malade. Il l'observait et soupira, lâchant simplement.

Foly - "Je laisse couler pour cette fois..."

Il avait fait un geste d'humanité, acceptant à quelqu'un le fait d'être faible, mais ce n'était bon que pour cette fois, pour les prochaines, il s'énerverait comme d'habitude. En attendant, il avait une élève sur les bras et il fallait la réveiller, pour cela, rien de plus simple. Il allait juste forcer celle-ci à se réveiller en contractant tout les muscles de son corps de fillette, un peu comme un électrochoc utile pour les gens faisant une crise cardiaque et faire repartir un cœur. Le Rakan Niôken est à la base un art martial qui utilise les points vitaux, mais ce n'est pas utile que pour les combats. L'autre utilisation était nommé acuponcture, c'était aussi utile pour soigner donc.

Foly enfonça son pouce dans le dos d'Emiko, la réveillant d'une manière assez brutale et surement qu'elle allait tousser un peu de sang, mais ce n'était rien de bien grave, juste un effet secondaire qui ne représentait réellement danger, même chez les gens les plus fragiles. Une fois chose faite, il la prit dans ses bras comme on voyait les princes prendre leur princesse et tout ça pour l'allonger sur un banc plus loin.

Foly - "Tu dois dominer ton corps et ton esprit, Emiko. Respire calmement, fais le vide dans ta tête, concentre toi sur une seule chose."

Invité

Il me porta tel un prince porte sa princesse.. Lui était mon prince. Mais était-je sa princesse?

"Tu dois dominer ton corps et ton esprit, Emiko. Respire calmement, fais le vide dans ta tête, concentre toi sur une seule chose."

J'avais choisi mon quelque chose. Enfin plutôt, mon quelqu'un. Et oui, Lui. On s'en aurais douté. Je fermai les yeux, savourant mes pensées... Je les ouvrit, lui était debout, le regard au loin.. Moi, assise sur ce banc, les yeux grand ouvert, la bouche en rond.
Tout était passé si vite... Je ne comprenait plus rien à rien maintenant.

« Désolée... »

Suffisant? Je pense pas.. :$

Invité

Lui n'avait choisi personne. La seule chose qu'il désirait était ce que tout les maitres du Rakan Niôken désirait : La victoire par ses poings. Il cherchait un adversaire digne de lui retirer la vie, vivre pour mourir, mourir pour vivre, c'était cela être fort. Il n'avait pas besoin de gloire ou de lumière, s'il n'avait point besoin de tout un monde, ni d'un dieu pour le protégeait, il n'avait encore moins besoin d'amour à supporter. Foly était froid, c'était son éducation, il avait vécu loin des humains, assez loin et longtemps pour pouvoir dire aujourd'hui que s'il avait été également humain un jour, cela faisait depuis longtemps qu'il avait abandonné cette idée. De la faiblesse, c'est tout ce qu'il voyait dans ce mot, et à jamais il combattrait pour se situer au dessus de celui-ci.

En parlant de faiblesse, l'humaine qu'il avait rencontré s'excusait, n'était-ce pas la première fois? Le professeur soupirait et prit les mains d'Emiko dans les siennes, celles de la demoiselle semblaient ridiculement petites et faibles comparés à celles qui les enfermaient maintenant. L'être aux cheveux ténébreux la regarda, quelle drôle de visage, un visage mit en "o", pourquoi faire? Elle semblait toujours aussi gênée et ça l'énervait, il repensait à ce qu'il avait vu en arrivant ici, pendant les quelques années qu'il avait passé avec les faibles. Il soupirait à cette idée, libérant une de ses mains pour la mettre contre la nuque de la demoiselle, approchant son visage du sien et l'embrassant sur le front. Un baiser sur le front, signe de protection, une sorte de bénédiction idiote qui rassurait certaines personnes. Il se sentait ridicule à faire ça mais son visage restait doux et tendre, cachant bien ses sentiments réels, il pensait qu'à une chose "Reprend-toi, Emiko", c'était sa prière pour l'instant.

Par la suite, il écarta ses lèvres de son front et remit sa main où elle était, sur celles de la demoiselle. Il la regarda droit dans les yeux, prenant un visage sérieux et se concentrant, essayant de faire preuve de gentillesse, plus qu'il n'en avait d'habitude. Ne pas s'énerver face à cette faiblesse, à vrai dire, il osait penser que ce n'était pas la faute de son élève.

Foly - "Tu vas aller à l'infirmerie, j'ai l'impression que tu ne vas pas très bien."

Invité

Puis il se retourna vers moi.
Il prit mes mains dans les sienne. Je frémi. Je devint rouge, mais il n'avait pas l'air de s'en rendre compte... Il posa ses lèvres sur mon front, je ressenti comme une sorte de réconfort. J'était vaguement soulagée qu'il ne serait pas trop dur. Et puis je me fit raison, que mes pensées ne rimait à rien, j'avait du recevoir un coup sur la tête...
Quand il retira ses lèvres, un grand vide, un froid m'envahit. Je senti comme une faiblesse qui brûlait dans mon coeur. Une faiblesse assez faible en elle-même, mais en elle elle avait une sorte de puissance. Cela me fit penser à moi... Ce petit être faible, inoffensive en elle même, mais elle avait de la puissance. Il me reprit la main, et je fermai les yeux. Je la voyait, la flamme, et je voyait le grand vide autour. Un vide assez effrayant. Le vide qu'il m'avait demandé de faire, sûrement... Mais lui, je ne le voyait pas.. Je voyait une silhouette, masculine, assez musclée, baraquée & grande... Et puis plus rien. Tout était noir, le vide avait tout en envahi... Je pouvait juste encore entendre le brûlement de la flamme. Et puis elle s'éteignit. Je l'entendit s'éteindre.. J'entendait des cris, des cris que l'ont fait pour se donner de la puissance, comme le professeur. Le professeur qui, m'ayant apris cela une heure auparavant, avez prit soin de moi. Pourtant, ça n'avait pas l'air d'être son genre. Et puis je vit ses yeux, droits dans le miens... J'ouvrit les yeux, je sentie un flou. Une douleur dans la tête ma brûlait le front. J'avais assez de mal à rester éveillée, j'avais juste pu entendre le son de sa voix...

"Tu vas aller à l'infirmerie, j'ai l'impression que tu ne vas pas très bien."

Invité

La revoilà à nouveau en train de s'évanouir. Le professeur ne pouvait faire que regarder, baissant les yeux et déplaçant doucement ses mains pour la retenir, pour qu'elle reste droite. Il lui tapotait les joues pour la maintenir réveillée, mais il se demandait de plus en plus s'il n'y avait pas réellement un problème. Ce n'était pas la première fois qu'elle lui faisait ça, en plus de ça, dans un laps de temps assez court, c'était presque alarmant. Il soupira, encore un signe de faiblesse et cette fois, il allait s'énerver, allant accélérer les choses et il la maintenu bien droite avec une main, de son autre main, il lui enfonça deux doigts dans la poitrine, au niveau du cœur, un gout puissant, qui n'avait pas chance pas traverser les limites de la peau, même pas des vêtements, un coup propre et soigné qui fit que la circulation chez Emiko se mit à ralentir davantage, la forçant en quelque sorte à tomber dans les vapes jusqu'à ce que le professeur enlève ses doigts, à partir de là, la circulation arrêta de ralentir, gardant une vitesse lente toute fois. C'était comme une anesthésie.

Il l'attrapa une nouvelle fois dans ses bras, se dirigeant vers l'infirmerie. Sa technique allait forcer la demoiselle à se reposer, à dormir un peu plus longtemps qu'elle n'en avait l'habitude mais tout allait bien se passer, c'était encore le principal. En attendant, cela bloquait son état, c'était une technique que l'on n'utilisait que très rarement, souvent pour geler quelqu'un dans une situation critique, en attendant qu'on lui trouve un remède. En attendant, direction l'infirmerie...

Invité

{ FIN DU RP Wink

}

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